Ma préparation hivernale 

 Vous vous demandez peut-être ce que je fais pendant l’hiver car il est vrai que ce ne sont pas forcément les conditions idéales pour le vélo. Mais après une petite pause de 2-3 semaines sans vélo après les championnats d’Europe sur piste fin novembre, c’était le moment pour moi de reprendre le chemin de l’entraînement. D’ailleurs, pendant ces 2-3 semaines, ceux qui me connaissent doivent bien penser que je ne suis pas restée inactive. Et il est vrai qu’il est très compliqué pour moi de ne pas faire de sport pendant tout ce temps. J’ai donc profité de cette belle période pour aller faire quelques marches dans notre Jura en profitant des beaux paysages.   

Etant bien reposée, j’ai donc repris l’entraînement en commençant tout d’abord par enchaîner les kilomètres sur mon vélo sans grande intensité tant qu’il était encore possible, avant qu’il ne fasse trop froid. Etant assez frileuse sur le vélo, il est vrai que lorsque les températures sont assez basses, je préfère souvent rester dans mon garage sur le rouleau plutôt que de me geler les pieds dehors pendant quelques heures. Certains vous diront qu’ils ne comprennent pas cela, mais honnêtement, je trouve que l’entraînement est plus bénéfique si j’y prends du plaisir, ce qui n’est pas forcément le cas quand j’ai les pieds gelés après 20 minutes…. 

En décembre, l’hiver s’est assez vite installé chez nous et j’ai donc pu sortir les skis de randonnée, activité qui me permet de faire mes heures d’endurance sans avoir froid. Etre en montagne est une vraie passion et c’est pour cela que je profite d’y aller dès que j’en ai l’occasion. Je trouve également que la peau de phoque est un excellent moyen d’entraîner l’endurance tout en utilisant toutes les parties du corps. C’est donc une activité qui se combine très bien dans mes plans d’entraînement. 

Voici quelques images pour vous montrer comme les montagnes sont belles 😉  !  

Lorsque les conditions sont bonnes, je m’adonne quelques fois également au ski de fond.

Le mois de janvier rime ensuite avec le camp de l’équipe nationale aux Canaries. Pour moi, c’est un rendez-vous immanquable car je peux y préparer ma saison de la meilleure des manières, mais également passer 3 magnifiques semaines en très bonne compagnie. 

Cette année n’a pas dérogé à la règle. Ces trois semaines (eh oui, 3 !) furent tout simplement exceptionnelles. Une météo de rêve comme souvent là-bas, sauf pour les 3 premiers jours. Des conditions donc parfaites pour s’entraîner et une ambiance de groupe au top du top ! L’objectif sur place est très simple : enchaîner les heures de selle au rythme de l’endurance en ajoutant quelques intensités de temps en temps. Je dois admettre que dans ces conditions, il est vraiment facile de rouler entre quatre et six heures d’affilée. Je ne vois jamais passer le temps. J’aime tout simplement cette île et surtout l’ambiance de ce camp d’entraînement.   

Après deux examens passés avec succès et quelques jours plus tranquilles pour se reposer de ce gros bloc d’entraînement, il était ensuite temps de reprendre plus sérieusement les intensités et la préparation en vue des premières compétitions. 

La météo n’étant pas forcément très favorable à la pratique du vélo au mois de février, j’ai passé beaucoup de temps sur mon « home trainer » (je fixe mon vélo de route sur un rouleau et cela fait comme si je roulais sur la route). Je n’ai vraiment aucun souci avec le rouleau et cela me convient de passer plusieurs heures dessus ! J’ai également profité de quelques vacances universitaires pour effectuer un cours de répétition pour l’armée à Macolin, où je me suis entraînée pendant deux semaines dans des conditions idéales, histoire de me rappeler les beaux souvenirs de l’école de recrue 🙂 

Début mars, les premières compétitions toquaient enfin à la porte et la saison allait être lancée ! C’est toujours un moment assez spécial de recommencer une saison. On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre et il y a toujours beaucoup d’excitation mais aussi un peu d’appréhension car on ne sait pas vraiment où l’on se situe par rapport aux autres. 

Voilà, cette préparation hivernale a été plutôt bénéfique je pense avec quelques gros blocs d’entraînement et surtout beaucoup d’heures passées sur la selle. Espérons que tout cela paie lors des futures compétitions !